Ce projet démontre qu’en photographiant plusieurs personnes de manière identique, celles-ci, devenant le seul élément variable entre chaque prise de vue, finiraient par nous paraître moins étrangères.
Le protocole permettant une lecture unifiée, les différences de chacun ressortent bien plus et engage alors le spectateur dans une recherche de détails pour mieux connaître celui qu'il a en face de lui, l'humain étant un être tres curieux.
Si j'ai choisi de photographier aussi des personnes avec des cicatrices (três visibles ou non) c'était pour accentuer ces différences entre chacun de ses modèles.
Mon mémoire lui, permet de revenir aux origines du protocole en photographie, avec
la notion du portrait et comment celui-ci est devenu petit à petit l'outil d'un protocole de classification et d'archivage.
J’y aborde aussi la vision du corps au sein de ce protocole et comment il est le témoin d'une histoire et d'un vécu n'appartenant qu'à nous seul.